Jean-Marie Santander se lance dans la spiruline

Communication Vendée

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fondateur d’Ecosynia

En septembre 2020, Jean-Marie Santander se lance avec son fils Grégory dans la production de spiruline. Le grand spécialiste des énergies renouvelables en France décide de commencer une nouvelle aventure avec la société Ecosynia, implantée près d’Aix-en-Provence. Là, le père et le fis cultivent de la spiruline made in France avec de l’eau minérale naturelle 808. La spiruline, parfois surnommée « algue bleue », est une plante aux multiples vertus. Souvent considérée comme un « superaliment », c’est un véritable concentré de nutriments : vitamines, fer, bêta-carotène, protéines, minéraux…

Elle contient également de la phycocyanine, qui est son composant principal. Cette protéine est extraite naturellement dans le bio laboratoire situé près de la montagne Sainte-Victoire sans recours au conservateurs. On y fabrique des produits à base de phycocyanine, tels que des boissons, en association avec l’eau naturelle 808.

De la culture de la spiruline made in France à la fabrication de produits dérivés, en passant par la bio-extraction de la phycocyanine, Gregory Santander entend parvenir à l’excellence. Avec ce nouveau projet, toujours placé sous le signe de la transition écologique, la famille Santander démontre une fois de plus sa capacité de rigueur et de réussite.

Parcours d’un autodidacte

En 2012, Jean-Marie Santander publie « Le vent de Vénus », qui retrace l’épopée d’une famille passionnée par les énergies renouvelables de 1870 à nos jours. L’entrepreneur raconte l’histoire de plusieurs générations de Santander, des hommes « honnêtes, généreux, laborieux », pour citer l’auteur en personne. Plusieurs thèmes se retrouvent dans le livre, notamment l’immigration. Issu d’une famille très modeste, Santander est né au Maroc en 1951.

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Arrivé en France à l’âge de 15 ans, il gravit les échelons et devient ingénieur à l’APAVE. A partir de 1981, Santander intègre le monde de la bourse afin de financer son projet de centrale éolienne. Il réalise de nombreuses constructions et opérations immobilières. Une expérience que l’entrepreneur n’appréciera pas, mais qu’il juge aujourd’hui nécessaire lorsque l’on est, comme lui, issu d’une famille modeste. Grâce à ses fonds, il se lance en 1998 avec Jacques Bucki et Didier Lartigues dans la construction de centrales de cogénération « clé en main ».

En vue de se déployer dans l’éolien, il inscrit sa société au Marché Libre. En 2004, il prend le contrôle de THEOLIA. Il connaît alors un succès fulgurant, sa société passant du Marché Libre au SBF 120 en à peine 27 mois. Côté chiffre d’affaires, c’est également un exploit. En quelques années, celui-ci passe de quelques millions à plus de 320 millions en 2007.

Un pionnier des énergies renouvelables

Ce succès inattendu et rapide créé de nombreux envieux qui voient la réussite de Jean-Marie Santander d’un regard suspect. « Ce que l’on me reproche, au fond, c’est de m’être fait tout seul. D’avoir osé jouer dans la cour des grands. » raconte-t-il dans son livre « Le vent de Vénus ». Obligé de démissionner de ses fonctions de Directeur Général, il quitte le groupe en 2008. Avec quelques fidèles, il créé alors Global EcoPower.

Destinée à ses débuts à des opérations photovoltaïques, en raison d’un accord de non-concurrence avec THEOLIA, la société se spécialise ensuite dans les centrales éoliennes puis dans des complexes écologiques qui mettent en œuvre des énergies renouvelables. En 2020, l’homme d’affaires ainsi que les deux autres co-fondateurs de Global EcoPower quittent la société en raison de désaccords sur la gestion et le plan de développement de la société.

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Avec sa nouvelle société de culture et de valorisation de la spiruline Ecosynia, le fondateur d’Ecosynia montre sa capacité à rebondir et à se réinventer avec un engouement qui ne le quitte jamais : les énergies renouvelables. Tout au long de son parcours, l’homme aux multiples talents prouve que malgré une origine modeste, on peut tout réussir. Il poursuit aujourd’hui son chemin avec en ligne de mire un mot, l’espoir.