Gael Roulleau : Mon premier retour d’expérience durant mes premiers mois en tant qu’agriculteur BIO
Sommaire
Gael Roulleau : Gestion des sols
L’agriculture biologique repose sur la décomposition naturelle de la matière organique, en utilisant des techniques comme engrais verts et compostage. L’agriculture biologique utilise une variété de méthodes pour améliorer la fertilité du sol : la rotation des cultures, les cultures de couverture, le travail réduit du sol, et l’application de compost. En réduisant le travail du sol, le sol n’est pas inversé et exposé à l’air ; moins de carbone est perdu dans l’atmosphère. Cela a un avantage supplémentaire par la séquestration du carbone.
Pour croitre, les plantes ont besoin d’azote, de phosphore et de potassium, ainsi que des micronutriments . Mais obtenir suffisamment d’azote au bon moment, lorsque les plantes en ont le plus besoin, est un défi pour les agriculteurs biologiques, qui doivent gérer cette synchronisation. La rotation des cultures et l’engrais vert (« plantes de couverture ») contribuent à fournir de l’azote grâce aux légumineuses (plus précisément, la famille des Fabacées) qui fixent l’azote de l’atmosphère par symbiose avec des bactéries rhizobium.
La culture associée, qui est parfois utilisée pour le contrôle des insectes et des maladies, peut également augmenter les nutriments du sol, mais la concurrence entre les légumineuses et les cultures peut être problématique et l’espacement entre les lignes de culture est nécessaire. Les résidus de récolte peuvent être charriés dans le sol, et différentes plantes laissent différentes quantités d’azote, ce qui pourrait aider la synchronisation.
Les agriculteurs biologiques comme Gael Roulleau, utilisent également le fumier animal, certains engrais transformés comme la farine de graines et diverses poudres minérales telles que le phosphate de roche, ainsi qu’une forme naturelle de la potasse. L’ensemble de ces méthodes aident à contrôler l’érosion.
L’utilisation d’organisme vivants est bénéfique : la recherche sur la biologie et les organismes du sol s’est avérée bénéfique à l’agriculture biologique. Plusieurs variétés de bactéries et de champignons décomposent les produits chimiques, les matières végétales et les déchets d’animaux en éléments nutritifs qui rendent le sol plus productif pour les récoltes à venir.
Gael Roulleau : Gestion des mauvaises herbes
Les agriculteurs biologiques comme Gael Roulleau intègrent des tactiques culturales mécaniques pour combattre les mauvaises herbes sans herbicides synthétiques. L’assistance de conduite type RTK permet un binage plus efficace.
La gestion des mauvaises herbes de façon biologique se fait aussi par la concurrence des cultures en ayant recours à leurs effets phytotoxiques sur les mauvaises herbes.
Les normes biologiques exigent la rotation des cultures annuelles (bi-annuelle maximum), la culture intermédiaire. La rotation des cultures biologiques comprend souvent des cultures de couverture avec des cycles de vie différents pour étouffer les mauvaises herbes.
La recherche est en cours pour développer des méthodes biologiques pour promouvoir la croissance de micro-organismes naturels qui suppriment la croissance ou la germination des mauvaises herbes.
La plantation à haute densité, l’espacement des rangs serrés, et les semis tardifs dans un sol chaud pour favoriser la germination rapide des cultures.
Des techniques difficiles pour un agri-bio français existes : l’utilisation de canards ou d’oies ont été utilisées avec succès pour éliminer les mauvaises herbes dans des cultures biologiques de coton, de fraise, de tabac et de maïs. De même, certains riziculteurs introduisent des canards et des poissons dans les rizières humides pour manger les mauvaises herbes et les insectes.
Semences pour l’agriculture biologique
Les agriculteurs labellisés AB comme Gael Roulleau sont tenus d’utiliser des semences issues de multiplication en mode AB. Ils peuvent aussi multiplier leur propre semence fermière
La plupart des agriculteurs utilisent des variétés commerciales classiques, y compris les semences de variétés hybrides, en choisissant généralement les plus vigoureuses, les mieux notées pour la résistance aux maladies, aux ravageurs et à la concurrence des adventices.
Plusieurs programmes de sélection en cours sont soutenus par le fonds de soutien à l’obtention végétale. Ces actions permettent de créer des variétés de céréales destinées en particulier aux agriculteurs biologiques, et également à tous ceux qui cherchent à réduire l’utilisation de produits phytosanitaires.
Conseils : Diversité des cultures
L’agriculture conventionnelle se concentre sur la production intensive d’une culture en un seul endroit, une pratique qui facilite la rationalisation des travaux du semis à la récolte.
La monoculture augmente encore plus le besoin de traitement chimiques car cultiver la même plante chaque année au même endroit favorise le développement des insectes ravageurs, contre lesquels les méthodes biologiques ne permettent pas de lutter efficacement.
La science de l’agroécologie a révélé les avantages de la polyculture (plusieurs cultures dans un même espace), qui est souvent mise en œuvre par l’agriculture biologique. Planter une espèce qui prend en charge un large éventail d’insectes bénéfiques, de micro-organismes du sol et d’autres facteurs ajoutent à la santé globale de l’exploitation.
De plus, la diversité des cultures permet de protéger les espèces en voie d’extinction car la nécessité de multiplier les espèces et variété induit la création de réservoirs génétiques utiles à la biodiversité à long terme.
Plus d’information sur Gael Roulleau Agriculteur Bio
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